Quand on se sent fatiguée, irascible, découragée, notre premier instinct est d’éviter ce sentiment désagréable, de fuir la situation et d’inventer un tas de stratégies (épuisantes et chronophages) pour échapper à cet état. Et c’est dommage, parce que finalement, la tristesse et la fatigue comme la joie et le peps sont des états humains, passagers et fertiles.
Et que se passerait-il si on dédramatisait ce sentiment d’inconfort et qu’on acceptait de le ressentir pendant un, deux ou plusieurs jours ? Si on décidait que cet inconfort est un signe que notre système a besoin de lenteur, de repos ou de tendresse ? Si on modelait notre instinct à rester, à observer et à signaler ce besoin de repli ?
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