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Trouver sa juste place dans le monde

Dernière mise à jour : 25 mai 2023


Dans un monde dont le sens semble bien souvent nous échapper, nombreuses sont les femmes autour de moi qui aimeraient s’investir, donner d'elles-mêmes, contribuer à le faire tourner un peu plus rond. Oui mais ça n’est pas si simple. Elles sont pourtant toutes talentueuses à leur manière et ont dans mon regard plein de richesses à partager au monde. Alors que se passe-t-il pour que ces femmes lumineuses choisissent de se taire au lieu d’engager leur voix dans le monde?

Dans cet article, j'interroge les raisons qui viennent freiner nos envies d’engagement. Je vous propose pour chacune une parade et quelques pistes de solutions à consommer sans modération!



Trop petit pour impacter

L’obstacle qui revient le plus souvent dans les témoignages est le “à quoi bon, je ne suis rien pour provoquer un changement”. Comme si face au flot permanent d’images et d’informations que sont devenues nos vies on se sentait complètement écrasés et tout à fait insignifiants. Les réseaux sociaux abondent de news à propos des personnalités plus grandes plus fortes qui grâce à leur notoriété semblent plus impactantes sur la cause qu’elles ont choisie

. Étrangement, au lieu d'inspirer, il semblerait que ces informations écrasent ou démotivent la plupart d’entre nous. “Si des personnes font déjà ça très bien ou prennent ce problème en main, à quoi bon m’y atteler, ma contribution ne peut être que minuscule par rapport à la leurs”. Je suis sûre que vous êtes nombreuses à me lire et à vous reconnaître.

Là-dessus, me viennent quelques idées:

D’abord, une action n’a pas besoin d'être faite sur le plan international et à grands renforts médiatiques pour être impactante. De petits gestes au quotidien contribuent aussi bien au changement. Trier ses déchets par exemple, ramasser quelques détritus à chaque fois qu’on se ballade dans la nature, se faire une liste des espèces les plus mises en danger par notre consommation qu’on emmène avec soi au supermarché…

Pour nous chez Muse, c’est là qu’intervient la notion de juste place: partager à son niveau et contribuer à sa façon, devenir le maillon d’une chaîne humaine ultra puissante.

Ensuite, ce que fait untel ou unetelle n’est sûrement pas la seule action possible. Pour sortir de la paralysie provoquée par les actions globales, je vous encourage à prendre une après-midi pour rechercher quelles sont les actions que vous pouvez mener vous toute seule ou en famille au quotidien, chez vous ou dans votre environnement proche. Une balade nettoyage de plage? Une création de jardin collectif dans l’école du coin?

Une famille vivant en ville n’aura pas les mêmes opportunités qu’une famille vivant à la campagne par exemple, à chacune donc de se renseigner sur les besoins de son propre environnement. Les voisins, les pharmaciens, la mairie sont souvent de bonnes ressources.


Enfin, si on s’en sent l'envie et le courage, rien ne nous empêche de parler de ces petits gestes aux copains, d’éduquer nos enfants dans ce sens, d’en parler discrètement autour de soi, de proposer à une copine d’aller servir la soupe populaire au lieu de se prendre le sempiternel cocktail du samedi soir.

Tentez, vous pourriez bien être surprise!

Coupable de ses choix

La notion de place dans le monde est aussi mise à rude épreuve quand on souhaite s’engager de façon plus concrète et qu’il s’agit de choisir un terrain de prédilection: les migrants, la faim dans le monde, la violence faite aux femmes, l’écologie, l’éducation? Ce tourbillon là peut être angoissant et faire naître une culpabilité de ne pas pouvoir être présent sur tous les tableaux mais aussi une sensation d'illégitimité à s'investir dans tel ou tel domaine. Je suis actrice, qu'est-ce-que j’y connais à l'écologie? Je suis pâtissière, qu’est ce que je crois pouvoir apporter aux migrants?

La réalité c’est que nous avons tous quelque chose à dire ou à faire à notre niveau, avec notre histoire, notre façon de ressentir, de voir le monde et la vie. Pour contribuer, il ne s’agit pas d'être expert en tel ou tel thème sociétal mais simplement que le sujet résonne avec nos envies, notre histoire, notre ADN et c’est bien là le terrain fertile sur lequel nous sommes encouragés à planter des graines!


La joie


En cette fin d’année, j’ai aussi envie de vous parler de la joie. Parce que pour nous chez Muse la joie est essentielle, partout, tout le temps. Quand on la reçoit elle est un cadeau à chaque fois, elle nous porte, nous renforce, nous inspire et nous rassure. Alors une part de notre engagement au monde est de diffuser de la joie, tous les jours un petit peu, même les jours plus gris. Et surtout en ce moment sombre ou l’humain est particulièrement abattu. La joie c’est ne pas oublier de câliner ses enfants. La joie c’est un croissant frais à donner au SDF du coin de la rue, tous les jours en espérant un jour connaître son prénom et pouvoir peut-être engager une petite conversation. La joie c’est appeler une copine pour qui Noël est difficile, la joie c’est regarder la pharmacienne dans les yeux et dire bonjour à la boulangère en achetant son pain. La joie c’est rire quand on en a envie, applaudir quand on le souhaite, exprimer la tendresse, la reconnaissance, l’admiration même si ça ne se “fait pas”.

Et vous verrez, la répercussion sur nous et sur les autres est immense! Nous sommes des animaux sociaux qui fonctionnons par mimétisme. En clair, si je fais, tu fais probablement. Et si tu fais, elle fait sûrement. Et si elle fait, nous faisons évidemment. Et ainsi de suite… jusqu’à créer une nouvelle forme sociale. Vous imaginez le monde pétri de joie? Rrrrroo nous on y croit!

Alors aujourd’hui on vous envoie des paquets de joie à consommer sans modération et à diffuser autour de vous!

Joyeuses fêtes à tous!


L’équipe Muse,






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